APPROCHE TENANT COMPTE DE L'ÉCOSYSTÈME |
L'approche de la CCAMLR à la conservation des ressources marines vivantes de l'Antarctique est définie par l'Article II de la Convention. Les principes exposés à
l'Article II ont donné naissance à deux concepts sur lesquels la CCAMLR
se base pour mener à bien ses responsabilités de gestion, à savoir : Cette approche vise à réduire au minimum le risque d'effets indésirables à
long terme, sans avoir à repousser la prise de décision tant que toutes les
données nécessaires ne sont pas disponibles. |
Il s'agit là évidemment d'une tâche difficile, encore compliquée par la taille de l'océan Austral – quelque 35 millions de kilomètres carrés. De ce fait, l'approche tenant compte de l'écosystème ne vise pas uniquement à réglementer la pêche de certaines espèces, elle vise également à prévenir tout effet nuisible de la pêche sur d'autres espèces voisines ou dépendantes des espèces cibles. Ainsi, alors que l'exploitation même du krill est réglementée et contrôlée, la CCAMLR s'efforce aussi de contrôler les conséquences que cette exploitation peut avoir sur les espèces qui soit se nourrissent de krill, soit sont la proie du krill (voir le CEMP). La CCAMLR cherche donc à préserver la "santé" de l'écosystème en fixant des limites favorables à la conservation (à savoir, de précaution) à la capture de krill afin de tenir compte des besoins des espèces qui lui sont associées et de préserver l'équilibre écologique de toutes les espèces concernées. Vu les complexités inhérentes à l'approche de l'écosystème, il n'est pas surprenant que les organisations de gestion des pêcheries aient généralement ignoré les préoccupations concernant l'écosystème et aient plutôt cherché à réglementer les espèces visées par chaque pêcherie.
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Les travaux d'avant-garde de la CCAMLR en ce
qui concerne les approches de précaution et de l'écosystème servent
désormais de référence aux organisations de gestion des pêcheries du monde
entier.
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